Huangshan, jour 1, épisode 1
Le lendemain, réveil très tôt pour départ à 6h vers l'entrée des montagnes!
Voici une vue de jour depuis l'auberge. C'est une ville beaucoup plus traditionnelle, les maisons ne sont pas très hautes et les toits en pierre grise.
Petite vue de la rue de jour:
On avait réservé nos tickets depuis l'auberge (y compris le retour jusqu'à Shanghai pour le lendemain).
Dans la rue, on rejoint un minibus qui va monter vers la montagne (en une heure environ). Nous on avait payé nos places donc on avait une place assise, mais il y avait des habitants qui montaient avec un panier entier d'oeufs ou autres marchandises, en profitant du transport. En tout cas on est bien arrivés!
Ensuite il a encore fallu prendre une autre navette, 10-15min, pour rejoindre l'entrée est des montagnes.
Les tickets de transport et d'entrée dans les montagnes:
Et voilà! Le tout début. On sait à quoi s'attendre: on commence par 2h30 de montée d'escalier pour être vraiment dans le haut des montagnes! On traverse des forêts de bambou puis la végétation évolue.
Un peu partout, il y a des espaces poubelles bien en accord avec le paysage.
Mais il ne faut pas oublier que ce sont des hommes qui viennent tout ramasser, à pied. Ce sont eux aussi qui transporte toutes les marchandises en haut de la montagne: nourriture, eau en bouteille, draps des hôtels (qui sont emmenés en bas de la montagne pour être lavés), etc... Ils montent très lentement, pas par pas. D'ordinaire, on sait que quand on achète plein de choses en visitant, ça rapporte de l'argent aux gens. Mais là, en venant faire du tourisme dans ces montagnes, on contribue à ce que des gens portent jusqu'à 70kg de marchandise. Sachant que nous, peu chargés, on a mis 2h30 pour monter, eux doivent mettre plus de 6h et sont probablement très peu payés...
Pour l'instant, on a de la brume, mais on n'est pas encore arrivés en haut. Déjà, on a plus de chance que les stagiaires qui étaient allés début juin: ils ont eu de la pluie et pas une seule éclaircie en deux jours!
A partir de là, nous sommes en haut! L'escalier de la montée, qui était plutôt vide à la base, est remplacé par un chemin beaucoup plus fréquenté: nous sommes à quelques minutes de l'arrivée du téléphérique (eh oui, monter en téléphérique était possible mais nous on ne voulait pas tricher).
L'arbre à gauche est très célèbre car le tronc se sépare en deux. Et le pont à côté a des chaînes recouvertes de cadenas gravés: les gens en achètent sur place, les font gravés puis les accrochent.